L'Univers des Possibles

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2018 oct. 15

A la recherche d'un ouvrage perdu

Voilà quelques jours, quelques semaines que je suis à la recherche d'un ouvrage de l'immense Gille Clément, une écologie humaniste......

A mon grand damne, cet ouvrage n'est plus publié..... Et il est en vente sur des sites (qui n'ont vraiment pas besoin de publicité) à des prix..... extravagants !!!!! 138 euros !!!!

Cet ouvrage Pas réédité ? Mais ?

Pourquoi de tels ouvrages ne sont pas réédités ? Pourquoi

A mon avis, c'est parce que cet ouvrage est tellement parfais, tellement à la pointe, tellement doux et optimiste !!!! Il vaut mieux rééditer des ouvrages insipides et sans portée..... Il vaut mieux éditer des incunables sans valeur morale.....

C'est vrai ! ceux qui décident de mettre en vente les livres ont-ils pas d'intérêt à ce que le monde se porte mieux ?? Je n'en sais rien...

Sans vouloir faire dans le grand complot, parfois j'ai l'impression que les décideurs préfèrent ne pas offrir au monde ce qui nous élèveraient au dessus de la consommation et de la bêtise....

heureusement, il reste les bibliothèques !!! OUF !!!!

Merci :D

2016 avr. 25

Le soma et moi

Dans la vie, on se construit avec notre environnement, avec nos référents (nos parents, nos ainés, ceux qu'on admire...) et on se peut se traîner de vieilles casseroles ! Celles que nos parents se fadent (parents biologiques ou d'adoptions, ça à mon avis, ça ne change rien), nous, on se les trimbalent jusqu'au jour où on percute !

Merde, ce comportement ne m'appartient pas ! C'est ma mère/mon père qui me l'a légué sans que je ne m'en aperçoive ! Merde, j'agis comme mon vieux ! Mais pourquoi ?? Simplement par imitation, par construction de soi par rapport à l'autre. En sociologie, on estime que notre "moi" se construit grâce à l'image de l'Autre (un parent, un référent, un tuteur de résilience comme dirait B. Cyrulnik). On s'identifie à l'Autre d'abord pour se réaliser en tant que personne. C'est l'imitation d'abord, l'effet miroir en quelque sorte, qui nous construit, du coup, c'est logique d'imiter son parent, ou référent, et de fait, de se retrouver à avoir les mêmes comportement que lui.....

Les neurones miroirs en sont la cause première ! Cette "contagion émotionnelle" qui nous fait vivre les émotions de ceux que nous observons !

Les miens sont trop affûtés. Je me prends de plein fouet les émotions des autres. L'empathie est presque un défaut chez moi. L'arrivée d'un proche empreint d'une émotion forte, de colère, de peur ou d'amour me rempli de sentiments qui ne m'appartiennent pas. J'ai souvent l'impression d'être le miroir de l'autre, je lui renvoi ce qu'il me donne. Si le ton est doux, je serais douce. Si la colère gronde, je serais l'orage. Si l'angoisse suinte, je serais la terreur.

Les miens ont incorporés ce que j'ai pu voir, ce dont j'ai pu me nourrir d'un point de vue social : l'impact de la psychologie de ceux qui nous sont proches est grand sur les êtres en construction que sont les enfants.

Il est nécessaire de les voir et de se débarrasser de ces pratiques qui ne sont que geste réflexe, réaction et non action résonné !

Chez moi, c'est flagrant, j'ai mis en place des barrières, des schémas de pensées et des réactions qui sont calqués sur ceux de ma mère. Mais, ma maman a été abandonnée.... Et de fait, elle a mis tout un tas de stratégies en place afin de pallier à ce manque affectif. Elle nous l'a transmit ce manque.... Elle nous a fait vivre ce déséquilibre qu'il y a en elle....

Du coup, elle a mis des protections autour de nous contre le monde extérieur, elle a créer des murailles infranchissables, elle a mis des barbelés au sommet. Elle a pris le contrepied total de ses parents qui l'ont laissé à l'âge de trois ans. Elle ne nous lachera que lorsque nous couperons les attaches avec un coupe boulon !

Je me suis rendu malade, malade de cette prison d'amour. Malade de ces barbelés dans mes chairs en manque de liberté, ce corps qui devait prendre son envol pour vivre ma vie d'adulte !

"guérir (symbolisé par l'idéogramme du serpent), c'est traverser les épreuves, acquérir une nouvelle force grâce à la maladie. Nous ne sommes pas sur terre pour ne pas tomber malade, mais peut-être pour apprendre à franchir des ponts, des épreuves, et à transformer, chacun à sa manière unique, l'obscurité en lumière."

(en cours d'écriture)

2015 mai 2

10 ans déjà

10 ans que je sais ce qui s'est passé dans mon corps.
10 ans que j'ai pris conscience que j'ai été abusée.
10 ans que le diagnostique du cancer a été posé : un lymphome hodgkinien.
10 ans et les images des premiers moments sont fortes et rejaillissent comme les visions d'un cauchemar.

Cauchemar. Sang.
Douleurs. Peurs. Angoisses.
Chimiothérapie. Chirurgie. Bloc opératoire.
Couloir blanc. Brancard.
Perfusion. Aiguille. Trocart.

Je revois cette femme me dire tout ce que je risquai, la veille de mon 23ème anniversaire. Une médecin avec un fort accent de l'Est. Elle me prévenait..... de ce que les chimio abîmeraient chez moi..... Les dents, le foi, les reins, le cœur.... Je n'avais encore que 22 ans et elle me proposai de vieillir sans corps....

Quel était alors l’intérêt de me soigner si le résultat était aussi médiocre !!?? Pourtant, je m'étais alors fait poser une "boite" : cet objet qu'on vous place sous la peau, un cathéter sous cutané. Pourtant, je trouvai alors la force de me battre !! Ou, au moins de trouver des solutions !

Ce cauchemar, cette parenthèse dans ma vie, a duré des années. De 2005 où le diagnostique a été posé à 2009 où les traitements ont pris fin.

janvier 2005 : je prend conscience de mon viol

avril 2005 : les symptômes de dérèglements physiques commencent à apparaître (érythème noueux, chaînes ganglionnaires gonflées et douloureuses). Je rencontre un médecin qui évoque la Hodgkin pour la première fois...

mai 2005 : 15 jours au service des maladies tropicales et infectieuses de l'hôpital de Roanne pour aboutir sur le diagnostique de la maladie de Hodgkin, un cancer du jeune me dit-on.... Je passe mes premiers scanners et PET scanner. Comme traitement, des chimio, de la radiothérapie et à l'époque, une éventuelle ablation des chaînes ganglionnaires récalcitrantes........ On me pose mon "pac" et on me fait la première chimio.... La prise en charge psychologique n'est pas au top et je cherchais alors des solutions alternatives.

juin 2005 : je prends contact avec un ostéopathe qui me prend en charge, me demandant d'arrêter les chimio. Ce que je fais... pendant un laps de temps certain.

septembre 2007 : je gonfle à vue d’œil, je fuis mes amis proches, je fuis ma famille, je me cache derrière un foulard pour que ceux qui m'entourent ne puissent percevoir mon énorme cou d'Auroch..... Chaque choc émotionnel fait grossir les ganglions déjà énormes....

hiver 2007-2008 : je me terre chez des amis qui acceptent de ne pas me faire de remarque sur ma santé. Ils m'ont permis d'accepter l'inacceptable à ce moment là, pour moi. Retourner en chimio, c'était pour moi un échec cuisant. Mon corps devait se battre tout seul ! Sans ces laboratoires pharmaceutiques véreux !!! Je ne remercierai jamais assez ceux et celles qui m'ont permis d'attendre d'être prête, mais je ne remercierai jamais assez ceux et celles qui me sont rentré dedans en me disant qu'ils ne voulaient pas me voir mourir sous leur yeux.... Je ne dormais plus la nuit entre les sueurs nocturnes, les démangeaisons, les douleurs internes.... Je ne mangeais plus grand chose..... Et mes foulards ne me quittaient plus.....

mars 2008 : je commence à me dire que mon corps seul n'arrivera pas à battre ce cancer. Je réalise aussi que j'ai la chance de vivre en France et d'avoir accès à la médecine. Ai-je ne droit de me laisser mourir alors que d'autres humains aimeraient avoir la possibilité de se battre ? Ai-je envie de faire ma dernière bringue dans un cercueil ? Ai-je vraiment envie de quitter cette terre et tous mes êtres chers ? Ce sont eux qui m'ont sauvés. Ceux et celles que j'aime le plus au monde ! Mes ami(e)s, ma famille : ce sont eux qui m'ont permis de me dire que la vie valait la peine d'être vécue ! Et un peu plus longtemps que la vingtaine!!!

Pasques 2008 : la neige est encore là, ma mère prétexte des vacances dans le sud pour passer me voir après des mois de fuite (c'est moi qui fuyait, pas ma mère!). Là, elle me propose de passer chez des amis avant de faire la route. Là, nous buvons le thé.... et j'avoue enfin être en train de me suicider à petit feu... Sous le nez de ceux et celles que j'aime !!!! C'est là, après des mois de luttes que je me rend compte que je me laisse mourir et que je suis en train de faire supporter ça à ceux et celles que j'aime le plus au monde ! Enfin, j'accepte d'aller à l'ICL où je serai immédiatement prise en charge au vue de l'avancement de la maladie.....

avril-novembre 2008 : je suis mes cycles de chimio et plus j'accepte le traitement et moins il est pénible. Plus je suis en accord avec ce que je vis (même si c'est dur, j'avais choisi de vivre, donc de me soigner ! La chimio n'était plus une obligation, mais un choix de VIE). Je commence à pratiquer grâce à ma mère la relaxation, le yoga nidra, la visualisation, etc. Elle me pousse alors à user de médecines alternatives (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, changement d'alimentation,etc) en même temps que l'allopathie lourde. A la fin des cycles de chimio (une chimio en J1, une en j8 puis pose d'une semaine et on recommence 8 fois)

Aujourd'hui, pourtant, point de vue santé, je vais bien mais ces images, les images de mon parcours resurgissent et me hante. Cette épée de Damoclès que nous avons tous autant que nous sommes au dessus de la tête : la mort.

Mais, je ne pense pas que la mort soit le "problème". C'est surtout la douleur, la peur et l'angoisse de la mort qui sont problématiques. Et le pire dans tout ça, c'est que ce n'est pas ma mort qui m'angoisse mais celle de ceux que j'aime le plus au monde.

2015 mar. 16

La condition humaine, merci !!! (attention billet hardcore!)

Ah oui, vraiment merci. La conscience de soi, de l'autre, du monde et de l'univers, est-ce vraiment confortable ?

Être intelligent et curieux, cela semble quelque chose de bien. Mais alors merci !

Quand on se rend compte que le nucléaire, de Fukushima (que les infos soient officielles ou officieuses), de Tchernobyl ou de Fessenheim, est une technologie très efficace pour éradiquer toute vie telle qu'on la connait.

Quand on voit les ravages causés par l'agent orange de chez monsanto ici ou . Le glyphosate,un autre produit chimique déversé sur les cultures, est un herbicide efficace mais toxique. Provoquant probablement cancer, autisme, intolérance au gluten, ces produits ne font pas l'objet du principe de précaution.... On se demande bien pourquoi le purin d'ortie fait l’objet de ce principe mais pas les produits chimiques !!??

Du coup, c'est hyper chouette de réfléchir, d'être conscience, de penser le monde, de vivre l'empathie et autres sentiments qui nous permettent de se mettre à la place des autres..... Vraiment merci ! Il y a encore des psy pour dire que ce n'est pas normal de vivre le monde de manière négative, que c'est de la déprim' ! Sérieux ? De la déprim' ?

Et, les tortues qui s'étouffent avec des sacs plastiques parce que les gens sont des débiles inconséquents qui ne se rendent pas compte que leurs actions ont un impacts !? Elles dépriment ? Non, elles meurent......

Et les animaux qu'on enferme dans des camps de concentration et qu'on mutile pour les bouffer ensuite ! Ils dépriment (oui, sûrement...) ?? mais surtout ils meurent.... après avoir vécus des horreurs !

Et les humains qui meurent de faim non pas parce qu'il n'y a rien à manger, non !! Mais parce que d'autres humains tésorisent et capitalisent sur la nourriture et laissent d'autres humains mourir.... pour de l'argent !! Mais ça, je vois ça en noir parce que je déprime ! Bah oui, suis-je bête.

disparition des abeilles extinction d'espèces en pagaille gaz de schiste essai nucléaire (en Algérie, dans le pacifique....)

.... je pourrais en faire encore et encore mais je crois que vous avez compris.....

La solution des psychiatres (enfin, les mauvais et je ne parle pas des thérapeutes qui n'ont pas le droit de prescrire!): les anti-dépresseurs et les anxiolytiques ! C'est génial non ??

Tu trouves que la société va mal ?? Prend un cachet !! Tu trouves qu'il y a trop de SDF dans ta ville ?? Prends un cachet !! Tu trouves que ta vie est triste et que tu travailles trop ?? Prends un cachet !!

et nos choix ! ? !

chaque choix est capital

"fait ou ne fait pas, il n'y a pas d'essai" Maitre Yoda. Bah oui, il n'y a pas d'essai dans une vie, une fois fait, c'est fait, on ne peut pas revenir en arrière, on est pas dans un jeu vidéo !

Moi, je dirais, change de vie, prend ton bonheur en main ! Trace la route ou trouve un autre job ! Arrêtes de travailler à plein temps !

Nous n'avons qu'une seule vie, et ni le paradis, ni la réincarnation ne me permettront de rejouer cette vie, donc, il est nécessaire de FAIRE DES CHOIX CONSCIENTS !!

2015 fév. 18

Plus rapide, plus facile est le côté obscur

Comment ne pas se faire avoir par le système ? Comment ne pas emprunter le chemin tracé par le capitalisme ? Comment créer sa dynamique propre ??

Déjà, si c'est trop facile, c'est louche, si ça se passe sans accro, c'est d'autant plus louche... Bon, certes, il y a les exceptions qui confirme cette règle !

Mais, par exemple, l'argent facile, comme la bourse, ça c'est le côté obscur !!

Je m'explique : que fait un golden boy ? Il utilise de l'argent virtuel pour gagner de l'argent réel. Il se met devant son ordinateur, son téléphone et autres médias, il utilise des logiciels pour acheter et vendre des actions. Jusque là, bon, ça à l'air normal. Et puis, en regardant bien, lui joue sur des écrans avec des boutons. Les actions montent, descendent sur des graphiques. C'est joli, ça excite le golden boy, il est tout fou alors il échange, il brasse, il gagne et perd.

Mais alors, quel est l'impact d'un golden boy dans la vie réelle ???

Là encore, il y a toujours des exceptions qui confirment la règle....

Le fait de jouer avec des actions a un impact concret sur le monde réel. C'est de l'argent virtuel qui fait se développer ou faire faillite les entreprises (celles côtées en bourse) ou les banques . Si un golden boy entreprend de faire chuter une action, de revendre ses stock-options, il influe sur la capacité de l'entreprise cible à attirer les investisseurs et à maintenir sa trésorerie !

En bref, faire de l'argent avec de l'argent peut déstabiliser la situation de gens qui travaillent concrètement ! Le fait qu'un gars derrière ses manettes joue à gagner peut avoir un effet catastrophique sur la vie de nombreux travailleurs et travailleuses...

Donc, l'argent facile du boursicoteur est une manière de spolier les salariés, ceux qui produisent et travaillent de leur main pour créer du capital.

C'est cette économie virtuelle qui crée déséquilibre, injustice sociale et économique. (le fruit du capital rapporte plus que le fruit du travail.... alors même que ce travail crée la richesse........°

Bref !

Etape une, choisir un boulot, un métier, une activité qui ne nuise ni à l’environnement, ni au vivant !!

2015 fév. 17

Sortir du pessimisme

Bonjour,

Aujourd'hui, nous allons faire un tour du côté des pratiques permettant de se frayer un chemin vers les Possibles.

Déjà, pour voir le positif de ce monde, personnellement, j'ai arrêté de regarder la télé et d'écouter la radio ! Parce que les médias principaux impactent sur notre quotidien afin de le rendre anxiogène, installant la peur de l'Autre comme principe de base de la vie sociale. Si nous avons peur de l'Autre, alors, il est simple de nous manipuler, de faire de nous un troupeau de moutons bêlant.... C'est une pratique simple, mais efficace.

Le fait de ne pas subir l'information est un acte de rébellion dans ce monde où chacun de nous se doit d'être informé sur des événements qui se déroulent soit à l'autre bout de la planète soit ici, mais sur lequel nous ne pouvons avoir de prise. Le sentiment d'impuissance ici généré permet de nous faire croire que nous n'avons aucune prise sur le monde et que nous devrions nous contenter de ce que nous avons déjà.....

MAIS C'EST FAUX !!

Si vous choisissez les informations que vous allez chercher sur internet, déjà, cela permet de mieux gérer ses émotions. Si le moment pour vous est à la douceur, vous n'allez pas regarder du côté de la Palestine ou du Nigeria.... Vous allez plutôt voir ce qui se fait de bien, ce qui fait plaisir, ce qui marche et change le monde de manière positive!

Le mouvement Colibri de Pierre Rabbhi

Les incroyables comestibles

Le journal de l'âge de faire

Les principes de permaculture pour améliorer ses conditions de vie sans en faire baver la planète

L'agro-écologie

Les avancées de l'agronomie

Et même l'INRA s'y met !

Si vous êtes dans un jour plein d'énergie, alors, il est possible d'aller affronter les horreurs de l'Homme : les guerres (pour des ressources), les technologies alarmantes (toujours la guerre, mais la production d'énergie aussi, comme les centrales nucléaires ou le gaz de schiste, etc)

Nous avons des moyens d'agir comme le boycott (ha, bah oui ! c'est même, à mes yeux plus important que le vote ! vue la puissance des multi-nationales )

Nos choix de consommation sont le point d'orgue de nos actions possibles ! Oui oui oui, choisir ses produits et consommer autrement, ça, c'est de l'alternative ! Et ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières !! Et ce sont les gouttes de pluie qui font les fleuves et les tsunamis !!!

Donc, soyons optimistes et soyons dans l'action : jardinons notre monde, consommons intelligemment, changeons nos habitudes !!!!

Nous sommes le monde !!!

2015 fév. 16

un blog tout neuf

c'est le départ,

je démarre donc, on va voir ce que ça donne !

ça va s'étoffer

to be continued

marre d'attendre

voilà qu'aujourd'hui, j'en ai marre d'attendre.J'ai 33 ans d'ici quelques mois, et je crois que ça me met une certaine forme de pression. J'ai l'impression d'attendre depuis des lustres.

Attendre d'être adulte Attendre la fin de mon cancer Attendre le bonheur Attendre d'avoir les moyens de Attendre de pouvoir faire ceci ou cela Attendre la fin de l'hiver Attendre d'avoir de l'argent Attendre....

Et bien, j'en ai marre ! Marre de me dire que mon bonheur sera plus tard, quand je serai grande.

Quand je serai grande, j'aurai un beau jardin, une belle maison, un lombricomposte et des toilettes sêches.

Mais, en fait, je me demande si un jour je serai grande, si un jour, enfin, j’accéderai à ce qui m'anime.

Certain disent que le but n'est pas important, c'est le chemin. Mais, là, j'en ai ras la caisse de cheminer, je fais que ça !! Je gravis des montagnes, je franchis des caps, je traverse des déserts, je passe des cols, .... Mais, je ne vois jamais le bout du chemin. D'autres diront que le bout du chemin, c'est la mort.... Certes, je n'ai pas encore l'intention de voir ce bout là. Mais, je verrai bien quand même un peu de bleu...

MARRE !!